Présidentielles 2012

mardi 18 octobre 2011

Sondage pour les présidentielles de 2012 (18 octobre 2011)

D'après un sondage IFOP pour Paris Match réalisé le 13 et 14 octobre et publié le 18 octobre 2011, concernant notamment l'élection présidentielle de 2012, le vent souffle à gauche aujourd'hui.
Selon ce sondage, 59% des Français souhaitent la victoire de la gauche aux présidentielles 2012 contre 56% en septembre dernier. Les Français souhaitant la victoire de la droite aux présidentielles, en recul, ne sont que 36%. Les indécis sont 5% des sondés, le reste allant à des formations mineures.
Il est notable que toutes les catégories de la population souhaitent la victoire de la gauche en majorité. Enfin, ce sondage comporte un baromètre de la popularité des personnalités politiques où l'on constate que les candidats socialistes ont la cote tandis que les personnalités de droite au pouvoir sont dans le fond du gouffre.

Quelle est la meilleure personnalité pour incarner cette victoire ?
Dans les cinq premières personnalités, on trouve Hulot (qui ne sera pas candidat en 2012), Chirac (qui appelle à voter Hollande), Delanoë (qui appelle maintenant à voter Hollande), François Hollande avec 67% d'opinions favorables (contre 34% pour Nicolas Sarkozy) et Jack Lang. François Hollande est bien sûr le mieux placé pour l'emporter.

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L'échec programmé de Sarkozy à la présidentielle 2012 : le scénario VGE

Nicolas Sarkozy souhaite officialiser sa candidature le plus tard possible. Nul doute pourtant qu'il se présentera. Les murmures dans sa majorité à propos de l'opportunité d'une candidature Sarkozy aux présidentielles 2012 n'entament pas l'orgueil du personnage. S'il souhaite se présenter tard, c'est pour éviter d'avoir à encaisser trop d'attaques.
Le personnage du Président est pour Sarkozy son meilleur atout. Décrédibilisé par la politique inefficace dans la plupart des domaines menée depuis 5 ans, Sarkozy ne peut se poser en candidat rassembleur sur son programme, il ne fait pas rêver les Français. Il a besoin, plutôt que de faire rêver, de rassurer. Rassurer avec l'aura traditionnelle du Président de la République.
Cette stratégie avait déjà été mise en oeuvre par Valéry Giscard d'Estaing, candidat du changement et de la jeunesse en 1974 devenu en 1981 le candidat de l'immobilisme et des rigidités. Elle s'est accompagné d'une campagne courte et misant sur l'aspect "présidentiel" du candidat. Ainsi que d'attaques grossières - "chars russes à Paris", "bolchévisme" - contre la gauche, que l'on a revu apparaître dans la bouche de Jean-François Copé.
Alors que la gauche se veut aujourd'hui rassurante dans son programme pour les présidentielles de 2012, alors que François Hollande, candidat du PS, met déjà le costume d'un président normal, cette stratégie semble difficilement tenable. Elle condamne Sarkozy à un échec plus sévère que celui de VGE. Mais, entre perdre et perdre, il ne semble pas avoir le choix.

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