Présidentielles 2012

mercredi 29 août 2007

Xavier Darcos et les fournitures scolaires

Tandis que le PS ne fait pas parler la presse, le gouvernement est sur tous les journaux. Tantôt en Corse, tantôt sur le Continent.
Devant le bruit soulevé par l'estimation du prix d'un cartable moyen, le gouvernement (en l'occurrence Xavier Darcos, Éducation Nationale) a choisi de demander aux supermarchés de ne vendre 30 articles qu'au même prix que l'année dernière, ou à prix coûtant.

Bien que M. Darcos ne soit pas en position pour être candidat aux Présidentielles 2012, nous pouvons nous poser des questions :
Tout d'abord, que veut dire cette annonce ?
Pas grand chose, étant donné actuellement, nous ne connaissons pas la nature des 30 produits, et qu'il est difficile de dire si, au final, le prix coûtant ne s'avérera pas supérieur au prix de l'année dernière (étant donné que ces 30 articles sont déjà bas de gamme).

Il s'agirait donc, à nouveau, d'un effet d'annonce ?
Probablement, car ce n'est pas la réduction d'une dépense ponctuelle qui améliorera le pouvoir d'achat (thème de la dernière élection présidentielle)!

Un effet d'annonce déjà utilisé, alors que M. Sarkozy, en vue des dernières présidentielles, avait discuté avec les principaux dirigeants de supermarchés pour se mettre d'accord sur une baisse des prix... qui n'a pas empêché le pouvoir d'achat d'être au centre des Présidentielles 2007!

Par ces effets, le gouvernement veut, encore une fois, se montrer proche des préoccupations des français.

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Sarkozy en Corse : le secret de l'élection présidentielle

Sarkozy a emprunté, hier, un chemin qu'il connaissait bien, étant ministre de l'Intérieur : celui de la Corse.
"J'ai voulu venir en Corse avant la fin de l'été pour dire à la Corse que je ne l'ai pas oubliée".

Ainsi, M. Sarkozy (futur candidat aux Présidentielles 2012) continue dans la veine "sécuritaire" qui lui a si bien réussi jusqu'à présent :
"Les premières victimes du racket, de la violence, de la mafia, des cagoulés, ce sont les Corses. L'Etat républicain est prêt à parler, à discuter, mais il n'est pas prêt à céder sur ses valeurs"
On reconnaît aussi bien le discours de la dernière élection présidentielle : Sarkozy veut montrer (et il le montrera probablement jusqu'aux présidentielles 2012, c'est sa meilleure technique de communication) qu'il défend les gens, qu'il est avec eux.
Il n'y a probablement pas d'enjeu électoral en Corse même, étant donné les pourcentages réalisés lors de la dernière élection présidentielle, mais un travail sur l'image qu'il veut renvoyer en vue des élections de 2012 et des municipales.
Ainsi, en disant "ce sont les Corses", il dit implicitement "c'est moi" (donc, proche du peuple), et renvoie les racketeurs, les cagoulés dans le camps des autres.
Une technique de communication déjà employée lors des dernières présidentielles.

"Nous sommes décidés à provoquer une révolution culturelle (..) Les Corses doivent rompre avec un système qui n'a rien de culturel, c'est un système mafieux" lança-t-il "avec émotion et grande humilité".
C'est à nouveau de l'émotion, déjà utilisée dans l'affaire du petit Enis. Et il faut croire que ça marche!
Verrons-nous Sarkozy aller jusqu'aux Présidentielles 2012 sur ce train-là ?
D'aucuns prédisent que non...

"Présidentielles 2012" prédit qu'à moins d'une catastrophe, il ira jusqu'à l'élection présidentielle de 2012 ainsi. Reste à savoir si cela marchera.

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