Présidentielles 2012

samedi 1 septembre 2007

Discours de Sarkozy au MEDEF (1)

Première partie :

Mesdames et Messieurs,


C'est une joie pour moi de vous retrouver à l'occasion de cette université d'été du Medef. C'est un moment important puisque c'est la première fois que je suis amené à prendre la parole devant les chefs d'entreprises de France depuis que j'ai été élu Président de la République.

En répondant à votre invitation, j'ai voulu exprimer mon souhait que toute la Nation soit rassemblée derrière ses entreprises. J'ai voulu dire à tous nos concitoyens que notre pays a besoin de ses entreprises et de ses entrepreneurs. Je veux vous dire publiquement mon amitié et mon admiration pour le formidable travail que vous accomplissez tous les jours au service de l'économie de notre pays. Je sais ce que vous doit l'immense effort de modernisation accompli par les entreprises françaises au cours des vingt dernières années.

Je veux dire aussi mon estime à Laurence Parisot qui vous représente avec tant d'enthousiasme, d'intelligence et d'énergie et qui fait tout pour réconcilier les Français avec leurs entreprises. Je veux la remercier de son invitation qui me donne l'occasion de m'exprimer sur la situation économique de notre pays et sur la manière dont j'entends y faire face alors que les turbulences financières menacent la croissance mondiale.

Je veux le faire sans détours. Je veux le faire avec franchise. Je veux vous dire que je n'ai pas changé en devenant Président de la République. Je ne suis pas devenu adepte de la pensée unique. Comment espérer changer quoi que ce soit si l'on n'a pas le courage de bousculer les idées reçues ? Comment croire que l'on est capable de sortir de l'immobilisme si l'on n'a même pas la volonté de s'extraire du conformisme ?

Comment réformer si l'on ne veut pas prendre le risque de la rupture ? Le mot rupture ne m'a jamais fait peur. Je n'ai pas peur de dire que je veux la rupture avec les habitudes de pensée, avec les idées, avec les comportements du passé qui nous empêchent d'avancer, de prendre notre avenir à bras le corps, de renouer avec la croissance. Je veux la rupture avec l'idéologie de la fin du travail, avec cette idée fausse que pour donner du travail à tout le monde, il faut partager le travail, avec cette politique de dévalorisation du travail qui depuis 30 ans s'efforce par tous les moyens d'empêcher les Français de travailler, qui démoralise et qui appauvrit les travailleurs de notre pays.

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